"Bouddha s'est effondré de honte"
Vrai titre de ce film iranien réintitulé "Le cahier" ,
peut-être pour des raisons politiques... .
L'auteur en est une jeune - fille de 19 ans , Hana Makhmalbaf ,
fille du grand cinéaste iranien Mohsen Makhmalbaf .
J'ai eu l'occasion de voir ce film il y a quelques mois
au cours d'un Festival qui fait honneur à la ville de La Seyne ,
en ne programmant que des grands films d'auteurs de tous les pays , en VO , et à petit prix !
Ce fut un bonheur pour moi de voir ces films ,
mais celui qui m'a laissé l'impression la plus prégnante
est bien celui dont je vous parle...
La critique de Pierre Murat dans Télérama , ne dit pas le quart de ce que j'ai vu et senti dans ce film :
une terrible allégorie du sort des femmes dans certains pays
(ici c'est en Afghanistan) ,
la cruauté de cette hiérarchie sociale ,
la misère ,
le désir d'en sortir :
que de pas , que d'aller et retour , que de rebuffades
qui ne découragent pas la petite Baktay ,
jusqu'à la peur , la terreur ,
et ce cri final qui résonne encore en moi:
" Baktai , fais la morte , ils te laisseront..."
Combien de centaine de milliers ,
et même de millions de femmes "font les mortes" toute leur vie ,
c'est tout ce qui leur est donné ,
avec mettre au monde des filles qui deviendront dans le meilleur des cas une petite Baktay , celle qui a essayé...
Si je vous parle de ce film , c'est qu'il passe ce soir à 20h40 sur le cable , sur Cinécinéma Club . Je n'aurai donc pas le bonheur de le revoir , n'ayant que la TNT...
A+
peut-être pour des raisons politiques... .
L'auteur en est une jeune - fille de 19 ans , Hana Makhmalbaf ,
fille du grand cinéaste iranien Mohsen Makhmalbaf .
J'ai eu l'occasion de voir ce film il y a quelques mois
au cours d'un Festival qui fait honneur à la ville de La Seyne ,
en ne programmant que des grands films d'auteurs de tous les pays , en VO , et à petit prix !
Ce fut un bonheur pour moi de voir ces films ,
mais celui qui m'a laissé l'impression la plus prégnante
est bien celui dont je vous parle...
La critique de Pierre Murat dans Télérama , ne dit pas le quart de ce que j'ai vu et senti dans ce film :
une terrible allégorie du sort des femmes dans certains pays
(ici c'est en Afghanistan) ,
la cruauté de cette hiérarchie sociale ,
la misère ,
le désir d'en sortir :
que de pas , que d'aller et retour , que de rebuffades
qui ne découragent pas la petite Baktay ,
jusqu'à la peur , la terreur ,
et ce cri final qui résonne encore en moi:
" Baktai , fais la morte , ils te laisseront..."
Combien de centaine de milliers ,
et même de millions de femmes "font les mortes" toute leur vie ,
c'est tout ce qui leur est donné ,
avec mettre au monde des filles qui deviendront dans le meilleur des cas une petite Baktay , celle qui a essayé...
Si je vous parle de ce film , c'est qu'il passe ce soir à 20h40 sur le cable , sur Cinécinéma Club . Je n'aurai donc pas le bonheur de le revoir , n'ayant que la TNT...
A+